Gangs venus du Brésil, autonomie territoriale et "rayonnement"... En Guyane, Emmanuel Macron veut faire oublier son dernier passage

Le chef de l'Etat est attendu à Cayenne, après une première visite en octobre 2017, restée dans les annales, où il avait dit ne pas être " le Père Noël car les Guyanais ne sont pas des enfants", en réponse à une question sur la création d'un hôpital.

Ces gangs se sont développés dans les prisons brésiliennes, regroupés avec leurs codes habituels - tatouages, actes d’allégeance - et une hiérarchie bien rodée avec des donneurs d’ordre, des hommes de main, des guetteurs, et arrivés en Guyane, il y a près de 7 ans.

Mais attention, prévient un fin connaisseur du dossier : " Ces gangs sont en conquête de territoire, si on n’endigue pas le phénomène, la situation sera catastrophique d’ici 5 ans".

Une lutte des forces de l'ordre compliquée dans ce département aussi grand que le Portugal, quasi exclusivement recouvert par la forêt primaire.

Son message : " faire rayonner la Guyane", que le chef de l’Etat, encore jeune candidat, avait alors qualifiée d'" île".

Sept ans après, c’est comme s’il avait quelque chose à se faire pardonner, avant une visite d’Etat de trois jours au Brésil.

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