Le prix du passe Navigo devrait grimper à 90 euros - Le Parisien

Réclamée à gauche et proposée par le sénateur (LR) Philippe Tabarot, l’augmentation du versement mobilités, une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 salariés, a finalement divisé la majorité sénatoriale de droite.

Cette recette supplémentaire de 180 millions d’euros aurait pu permettre à Valérie Pécresse (LR), présidente d’IDFM, de limiter la hausse du passe Navigo à 80 euros.

« Ce que je regrette dans tout ça, c’est qu’on a l’impression que l’État est ailleurs », a déclaré Roger Karoutchi (LR), qui a voté pour et qui souhaite qu’une partie des avances remboursables consenties face au Covid-19 à IDFM se transforment en dotations.

Si nous avions fait un vote à la main levée, il serait passé, regrette Philippe Tabarot, au téléphone, ce jeudi matin.

« Ce sont les sénateurs opposés à l’amendement qui seront responsables de l’explosion du prix », accuse Philippe Tabarot.

Frappé par l’inflation et les effets de la longue crise du Covid-19, l’autorité en charge des transports fait face à une crise de financement sans précédent.

Mais le gouvernement n’a pas donné d’issue favorable aux différentes demandes de soutien de Valérie Pécresse, comme l’annulation la « dette Covid » de 2 milliards d’euros, ou l’abaissement de la TVA à 5,5 %, qui rapporterait environ 150 millions d’euros.

« Au sénat, la macronie ET la droite de Valérie Pécresse ont rejeté la hausse du plafond de versement mobilité.

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