Dépistage massif dans les écoles : à quand les tests salivaires rapides ? - Le Parisien

Deux types de dépistages par prélèvement salivaire sont actuellement pris en charge par la Sécurité sociale.

Mais la Haute Autorité de santé ne recommande leur utilisation qu'aux malades symptomatiques, et ce lorsque le prélèvement nasopharyngé est « impossible ou difficilement réalisable ».

Le dépistage par prélèvement salivaire n'est donc pas assez fiable?

Alors qu'il est vendu ailleurs en Europe, notamment en Belgique et en Italie, ainsi qu'en Afrique, la Haute Autorité de santé reste prudente.

« La moins bonne spécificité impose de réaliser un contrôle par un test RT-PCR sur prélèvement salivaire en cas de test positif », préconise en conséquence l'institution.

« Si un patient était détecté positif par RT-PCR, quel que soit son prélèvement (nasopharyngé ou salivaire), on l'enregistrait comme positif.

La Haute Autorité de santé « a donc mis de côté certaines données » et le nombre de patients inclus dans l'étude clinique s'est restreint, affirme le chercheur.

« On travaille avec la Haute Autorité de santé sur des études complémentaires », ajoute Franck Molina, qui se dit « serein » pour la suite.

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