Selon l'ESA, la mission du rover ExoMars sera (enfin) prête pour 2028

Mais en réalité, celui-ci va demander beaucoup d’efforts aux équipes européennes.

Après un rapport rendu l’été dernier, puis un accord budgétaire avec les ministres des pays membres, l'ESA a décidé de faire route seule ou presque pour envoyer le rover Rosalind Franklin sur la surface de Mars.

Toutefois Roscosmos fournissait plusieurs éléments clés de la mission : le lanceur Proton, mais surtout l’atterrisseur Kazachok.

L’Europe spatiale doit rapidement relever ce défi si elle compte viser 2028, sachant que les derniers mois sont généralement passés près du site de lancement, et la dernière année est consacrée à d’inévitables batteries de tests (électriques, électroniques, électromagnétiques au vide, acoustiques…).

Pour ne rien arranger, l’ESA n’est pas considérée comme une agence avec une énorme expertise en matière d’atterrissages, à l’exception de Huygens sur Titan (mission Cassini).

Heureusement, le rover Rosalind Franklin reste un outil qui garde toute sa pertinence scientifique aujourd’hui.

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