La réaction ne durera que trois à dix secondes, suffisamment longtemps pour enregistrer les données utiles, explique Nature.
La quantité d'énergie produite par la réaction de fusion est environ 4 millions de fois supérieure à celle de la combustion du gaz, du pétrole ou du charbon, atteste le site d'ITER.
Une centrale à fusion ne consommera que 250 kilos de combustibles chaque année, contre 2,7 millions de tonnes de charbon par an pour une centrale thermique de 1.000 MW.
Contrairement à la fission, la fusion ne génère pas de déchets radioactifs et empêche tout emballement, la quantité de combustibles ne permettant de maintenir la réaction que quelques secondes.
Reste que ces expériences ne garantissent en rien l'avenir de la fusion nucléaire, sur le tapis depuis des dizaines d'années.