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Pourquoi les variants du SARS-CoV-2 se répandent-ils si vite ? - Trust My Science

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Pourquoi les variants du SARS-CoV-2 se répandent-ils si vite ? - Trust My Science
Jan 25, 2021 2 mins, 32 secs

Le tout premier variant identifié fin 2020 au Royaume-Uni, nommé B.1.1.7, est aujourd’hui présent dans au moins une soixantaine de pays et territoires selon l’Organisation mondiale de la santé.

La spécialiste rappelle que si la plupart des mutations ne favorisent pas la survie d’un virus, il peut arriver qu’une mutation spécifique, ou un ensemble de mutations, lui confère un certain avantage.

C’est a priori ce qu’il s’est produit pour ce variant britannique, qui apparaît plus transmissible grâce aux mutations qu’il porte.

Un virus porteur d’une mutation peut se multiplier de trois manières : parce que son hôte est un « super-épandeur », parce qu’il est amené dans une région encore non infectée, ou parce qu’il est introduit dans un nouveau segment de la population.

Les deux dernières possibilités sont appelées des « événements fondateurs » : une augmentation rapide de la fréquence d’un variant donné peut être observée s’il est introduit dans un nouveau groupe et déclenche une épidémie locale.

Le variant B.1.1.7 apparaît toutefois comme une exception : au cours des deux derniers mois, sa fréquence a augmenté plus rapidement que les « non-B.1.1.7 » pratiquement chaque semaine et dans chaque région du territoire britannique.

De même, le variant n’a pas été introduit dans un nouveau segment de la population (suite à la réunion d’un grand nombre de personnes par exemple), car les mesures préventives en place à l’époque interdisaient déjà les grands rassemblements.

À ce jour, les épidémiologistes ont conclu que B.1.1.7 est plus transmissible (mais rien n’indique qu’il soit plus mortel).

Une équipe de chercheurs a ainsi estimé que ce variant augmente le nombre de nouveaux cas causés par un individu infecté (ce que l’on appelle le nombre de reproduction de base ou R) de 40 à 80% ; une autre étude préliminaire a conclu que le variant est 56% plus transmissible en moyenne.

Lorsque les scientifiques se sont penchés sur le génome du variant B.1.1.7, ils ont été étonnés de voir à quel point le virus initial avait muté en peu de temps : pas moins de 30 à 35 changements en une année.

À noter que les 23 mutations de B.1.1.7 et les 21 mutations de P.1 ne sont pas apparues au hasard dans le génome du virus : elles sont regroupées au niveau du gène codant pour la protéine de pointe — protéine qui permet au virus de se fixer aux cellules humaines et d’y pénétrer.

Sarah Otto explique qu’il est malheureusement difficile de répondre à cette question, car trop de mutations se sont produites à la fois et sont à présent regroupées dans ces variants.

Par exemple, une étude a montré que la mutation N501Y « seule » ne présentait qu’un faible avantage de transmission, qui augmentait rapidement lorsqu’elle était associée à d’autres mutations (tel qu’observé dans le cas du variant B.1.1.7)!

Selon la spécialiste, qui évoque une « course contre l’évolution virale », ce variant britannique submergera de nombreux pays au cours des prochains mois et il est essentiel de vacciner les populations le plus rapidement possible, tout en limitant les interactions et les déplacements, pour endiguer ce flux de nouvelles formes virales.

Summarized by 365NEWSX ROBOTS

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