Apparu aux États-Unis dans les années 1990, ce concept qui veut rendre sa liberté à la nature trouve de plus en plus d’écho à l’heure du dérèglement climatique et des menaces qui pèsent sur la biodiversité.
Certaines associations de protection de la nature estiment aussi que ces espaces protégés ne le sont pas tant que ça puisque le chasse et l’exploitation du bois sont autorisées dans certains de ces parcs et réserves.
Face à la frilosité des pouvoirs publics, les initiatives se multiplient dans l’Hexagone pour permettre à la nature de reprendre ses droits.
Dans le sillage de l’association, à l’origine du label « Réserve de vie sauvage » déposé en 2014, d’autres collectifs se mobilisent pour protéger la nature par la libre évolution.
Dans les Côtes-d’Armor, à quelques kilomètres de la réserve du Trégor gérée par l’Aspas, l’association Wild Bretagne lorgne ainsi sur une forêt privée de 18.000 m² sur la commune de Plouëc-du-Trieux.
Pour mener à bien son projet, Wild Bretagne a repris peu ou prou les mêmes critères de protection que l’Aspas.
L’homme y trouvera bien sûr une place et pourra accéder à pied à la forêt, à condition bien sûr de ne rien y prélever.
L’homme devra par contre se faire discret et respecter les chemins balisés. » Autant de règles qui ont déjà permis à la nature de reprendre ses droits dans les réserves gérées par l’Association pour la protection des animaux sauvages?
« Chaque fois que nous avons su offrir à la nature un espace de liberté, elle s’est de nouveau épanouie dans toute son exubérance et sa diversité, affirmait-il