Vendredi 16 juillet, la Commission européenne a enjoint toutes les entreprises ayant commercialisé des produits alimentaires contaminés à l'oxyde d'éthylène, via la gomme ou farine de caroube, un additif également dénommé E410, à "les retirer du marché et rappeler ceux qui ont déjà été achetés par les consommateurs", a indiqué la cellule de crise mise en place pour traiter le sujet.
L'affaire avait tourné à la polémique quand le 29 juin, le syndicat Solidaires CCRF&SCL de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), ainsi que l'ONG Foodwatch, s'étaient alarmés de ce que la Commission européenne avaient selon eux "allégé" les procédures de rappel, à cause d'un vide juridique dû à une annexe non encore publiée d'un règlement européen, qui laisse indéfinie et non réglementée la présence d'oxyde d'éthylène dans des produits transformés.
La commission européenne a donc pris le taureau par les cornes vendredi, en interdisant tout bonnement tous les produits alimentaires contenant de la gomme ou farine de caroube, que la présence d'oxyde d'éthylène soit détectée ou non. Dans la foulée, signale la Dépêche du Midi, l'ONG Foodwatch s'est réjouie dans un communiqué "que la réglementation qui garantit la sécurité sanitaire des Européens depuis 2002 soit réellement appliquée.