365NEWSX
365NEWSX
Subscribe

Welcome

Origine de la vie : une nouvelle piste dans les océans il y a 4 milliards d'années, les Misos - Futura

Origine de la vie : une nouvelle piste dans les océans il y a 4 milliards d'années, les Misos - Futura

Origine de la vie : une nouvelle piste dans les océans il y a 4 milliards d'années, les Misos - Futura
Jan 21, 2021 4 mins, 13 secs

L'origine de la vie sur Terre reste mystérieuse mais des hypothèses, permettant peut-être de commencer à résoudre ces énigmes et suggérant au moins des pistes de recherche prometteuses, ont tout de même été avancées?

Mais c'était pour être rapidement confrontés à un problème du type de celui de l'œuf et de la poule pour expliquer l'origine du métabolisme et celle du système génétique.

En d'autres termes, se pose le problème de l'origine des membranes cellulaires à base de lipides.

Les scientifiques restent confrontés depuis lors à un véritable nœud gordien faisant intervenir l'origine du métabolisme, celle du système génétique et enfin celle de la compartimentation de la vie.

Il s'agit du fruit d'une vaste étude dans laquelle trois chercheurs de l'université de Grenade, de l'Institut de physique du globe de Paris (Université de Paris, IPGP, CNRS) et de l'université de Brême, proposent un nouveau scénario concernant les conditions géochimiques régnant à la surface de la Terre primitive de l'Hadéen, il y a donc au moins 4 milliards d'années.

Juste après la collision à l'origine de la Lune, très probablement moins de 100 millions d'années après la naissance il y a environ 4,56 milliards d'années de la Terre primitive, celle-ci était recouverte d'un océan de magma et l'atmosphère devait largement être composée de gaz carbonique avec un peu d'azote et de vapeur d'eau, atteignant des pressions de l'ordre de 70 atmosphères.

Mais les débats sont loin d'être terminés en ce qui concerne l'état de l'atmosphère et des océans à la fin de l'Hadéen?

La mémoire géologique de la Terre datant de cette période a été largement détruite par la tectonique des plaques, ouvrant et fermant des océans, déchirant et collant des continents?

On tendait plutôt à penser avant ce travail, en se basant sur des roches plus jeunes datant de l'Archéen, l'ère géologique qui suit l'Hadéen et se termine il y a environ 2,4 milliards d'années avec la Grande Oxydation, que les océans de la fin de l'Hadéen étaient principalement composés d'acide carbonique de formule H2CO3.

Mais, d'après les géochimistes, comme les roches ignées, volcaniques, de l'Hadéen étaient probablement et surtout des roches appelées ultramafiques propres à cette période (un exemple très connu étant celui des laves que l'on appelle des Komatiites), les réactions chimiques avec l'eau des océans auraient en fait rendu celle-ci plutôt alcalines, produisant de l'hydrogène et synthétisant des composés carbonés comme l'explique un communiqué de l'IPGP.

Très rapidement, ces réactions auraient contribué à pomper le CO2 de l'atmosphère de la jeune Terre et à la synthèse de méthane.  .

Or, selon eux, ces conditions étaient alors idéales pour une nouvelle synthèse, celle de structures minérales auto-organisées (ou Misos pour mineral self-organized structures) à base de silice, d'éléments carbonés et d'oxydes métalliques.

Au niveau des dorsales, là où le manteau est à faible profondeur, ces roches sont infiltrées par l'eau de mer, ce qui les conduit à devenir une autre roche appelée serpentinite. Les réactions chimiques à l'œuvre sont justement celles dont on a parlé précédemment, c'est-à-dire avec le terme de serpentinisation.

Les pierres ponces flottant sur la soupe chaude primitive des océans de la jeune Terre pourraient avoir été le lieu de l'apparition de la vie.

À cette époque, les deux chercheurs avaient proposé que des molécules organiques auraient pu se former sur la Terre primitive à partir d'une atmosphère ressemblant à celle de Jupiter, c'est-à-dire constituée de dioxyde de carbone, de méthane, d'hydrogène, d'ammoniac et de vapeur d'eau, sous l'action du rayonnement ultraviolet du Soleil.

Ces molécules tombant dans les océans de la Terre sortant de l'Hadéen, auraient constitué une « soupe chaude primitive » dans laquelle l'évolution chimique prébiotique aurait fini par faire apparaître la vie.

Les expériences de Stanley Miller ont montré par la suite que l'on pouvait synthétiser de cette façon des acides aminés mais à partir d'un mélange gazeux soumis à des décharges électriques, supposé reproduire l'atmosphère primitive soumise à des éclairs d'orage.

Le biochimiste russe Alexander Oparine, à l'origine d'une hypothèse sur la formation des premières molécules organiques sur Terre, parle (en russe, traduit ensuite par son interlocuteur) de la possibilité, dans un avenir pas très éloigné, de synthétiser la matière vivante, en choisissant judicieusement les différentes étapes à suivre. © Ina.

La découverte des sources hydrothermales a par exemple ouvert la porte à la possibilité que la vie soit apparue dans les parois des fumeurs noirs ou blancs au fond des océans primitifs!

Un grand radeau de pierres ponces transpercé par le passage d'un navire à voile à proximité du groupe d'îles Lau, Fidji

Summarized by 365NEWSX ROBOTS

RECENT NEWS

SUBSCRIBE

Get monthly updates and free resources.

CONNECT WITH US

© Copyright 2024 365NEWSX - All RIGHTS RESERVED