L’humanité est devenue une « arme d’extinction massive » et il est temps de cesser notre « guerre à la nature », a déclaré ce mardi 6 décembre le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, appelant les pays à des décisions courageuses à la veille de la COP15 sur la biodiversité.
Depuis sa prise de fonction en 2017, Antonio Guterres, ancien Premier ministre portugais, a fait du changement climatique son cheval de bataille.
Les défis que la COP15 doit relever sont considérables : un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans.
« Aujourd’hui nous ne sommes pas en harmonie avec la nature, au contraire nous jouons une mélodie bien différente », une « cacophonie du chaos jouée avec des instruments de destructions », a résumé le secrétaire général de l’ONU.
Et le manque de leadership politique pourrait se faire sentir : en dehors du Premier ministre canadien, aucun chef d’État ou de gouvernement n’est attendu à Montréal, alors qu’ils étaient plus de 110 en Égypte en novembre pour la COP27, conférence de l’ONU sur le climat.