« Pas d'évolution des restrictions nationales cette semaine » : à la sortie du Conseil des ministres ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a coupé court à la rumeur de l'annonce d'un troisième confinement ce jeudi, une semaine après la généralisation du couvre-feu à 18 heures.
Mais la question va vite se reposer, car les indicateurs de l'épidémie de coronavirus sont préoccupants.
Pour Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), cette « pente légèrement ascendante » n'augure rien de bon.
Et à présent, le très contagieux variant britannique circule sur le territoire français.
D'autant plus qu'un rattrapage est en cours dans l'ouest, où le couvre-feu à 18 heures a été plus tardif.
Sur BFMTV, mardi soir, l'épidémiologiste Arnaud Fontanet a expliqué qu'il restait très peu de temps, « peut-être deux semaines » pour « casser très vite la dynamique » du variant britannique qui pourrait émerger en mars.
Les indicateurs de cette fin de semaine devraient permettre d'estimer l'efficacité du couvre-feu avancé à 18 heures.
Enfin, on attend les résultats d'un deuxième sondage afin de mesurer la progression du variant britannique.