Après avoir plongé en janvier, les exportations européennes vers notre voisin se sont redressées en février.
Les exportations françaises n'étaient inférieures que de 4 % au niveau moyen des échanges au second semestre 2020.
« L'augmentation du prix relatif des biens importés du fait de tarifs douaniers et de réglementations supplémentaires conduit de manière assez spontanée à une réduction des échanges, explique Fabrice Montagné, économiste chez Barclays.
En janvier et février, l'observatoire du commerce britannique de l'Université du Sussex a calculé que les exportations britanniques de textiles et de produits agroalimentaires vers l'Union européenne avaient chuté de respectivement 47 % et 30 %.
Dans un contexte de rattrapage, il risque d'y avoir encore beaucoup de volatilité dans les échanges commerciaux et davantage de perturbations sur le transport de biens », explique Ana Boata.