Après des années de hausses insolentes des prix, dopées par des taux d’intérêt particulièrement bas, l’idée s’était installée que le marché immobilier ne pouvait que croître.Le passage soudain vers un marché où les acheteurs sont hésitants voire franchement attentistes, où les prix commencent à baisser et où la confiance dans un avenir radieux s’effrite a pu en effrayer certains.Au point que des Cassandre n’ont pas tardé à évoquer un «krach immobilier» ou l’explosion d’une bulle.Pourtant, en examinant cette nouvelle donne à tête reposée, il est clair que la situation n’a pas grand-chose d’alarmant, du moins pas sur le marché du logement ancien.Les prix qui s’étaient adaptés à la hausse sur une longue période, épousant les gains de pouvoir d’achat immobilier rendus possibles par des taux à 1 % voire moins, vont devoir prendre en compte le passage des taux…STOCK ADOBE DÉCRYPTAGE - En dehors du coût du crédit, tous les indicateurs sont désormais orientés à la baisse: recul des ventes, demande plus faible et prix rognés, effondrement de la construction neuve et offre locative très réduite.