May 02, 2024
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"Je me suis battue avec mes petits moyens", a ajouté l'actrice, qui réclamait la création d'une telle commission.Temps de lecture : 1 min
L'actrice Judith Godrèche, le 14 mars 2024 à l'Assemblée nationale.Une émotion que Judith Godrèche attribue notamment à"cette force qui est donnée, dans ce lieu où est votée la loi, à la parole de toutes les techniciennes, les jeunes actrices ou acteurs qui ont été abusés"."J'avais le sentiment qu'à travers ce moment-là, ces gens-là étaient entendus et pouvaient se dire que ce sera plus simple de parler, qu'on sera plus écouté", décrit l'actrice, présente dans les tribunes de l'Assemblée nationale au moment du vote.Elle souhaite que la commission parlementaire ait un double effet, d'abord une libération de la parole, avec un lieu où les victimes peuvent"témoigner anonymement, puisqu'elles ont peur", mais aussi un lieu qui force"des personnes à répondre à des questions sous serment" et en étant filmées.Même si elle se dit consciente que l'enceinte politique ne se substitue à un tribunal, elle espère que cette commission, tenue dans un lieu à la symbolique forte,"à un endroit du gouvernement de la France", encouragera"une présence d'autorité qui, peut-être, créera des précédents, et que certaines personnes qui pensaient pouvoir slalomer ou négocier avec la loi, se disent : 'Ce n'est pas si simple'".
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