Gangs venus du Brésil, autonomie territoriale et "rayonnement"... En Guyane, Emmanuel Macron veut faire oublier son dernier passage
Gangs venus du Brésil, autonomie territoriale et "rayonnement"... En Guyane, Emmanuel Macron veut faire oublier son dernier passage
Mar 25, 202445 secs
Le chef de l'Etat est attendu à Cayenne, après une première visite en octobre 2017, restée dans les annales, où il avait dit ne pas être " le Père Noël car les Guyanais ne sont pas des enfants", en réponse à une question sur la création d'un hôpital.Ces gangs se sont développés dans les prisons brésiliennes, regroupés avec leurs codes habituels - tatouages, actes d’allégeance - et une hiérarchie bien rodée avec des donneurs d’ordre, des hommes de main, des guetteurs, et arrivés en Guyane, il y a près de 7 ans.Mais attention, prévient un fin connaisseur du dossier : " Ces gangs sont en conquête de territoire, si on n’endigue pas le phénomène, la situation sera catastrophique d’ici 5 ans".Une lutte des forces de l'ordre compliquée dans ce département aussi grand que le Portugal, quasi exclusivement recouvert par la forêt primaire.Son message : " faire rayonner la Guyane", que le chef de l’Etat, encore jeune candidat, avait alors qualifiée d'" île".Sept ans après, c’est comme s’il avait quelque chose à se faire pardonner, avant une visite d’Etat de trois jours au Brésil.