Photographie Maxime Voidy a grandi en Bretagne où il a fréquenté depuis tout petit des maisons aux volets fermés, avant de commencer à les photographier.
Les clichés réalisés par Maxime Voidy sont à l’opposé de la carte postale de la Bretagne.
Dans cette série baptisée « Maisons endormies », le photographe s’est attardé sur un phénomène qui frappe de plein fouet la région : les résidences secondaires.
J’ai été frappé par ces paysages abandonnés, comme désertés », se souvient Maxime Voidy, qui réside aujourd’hui près de Rennes (Ille-et-Vilaine).
En moins de quatre ans, il a arpenté une vingtaine de communes bretonnes affichant toute la même particularité : avoir au moins 50 % de résidences secondaires, selon les recensements de l’Insee.
D’après l’institut de statistiques, le nombre de résidences secondaires a été multiplié par trois en Bretagne entre 1968 et 2018, pour dépasser la barre des 250.000.
Baptisée « Maisons endormies », cette série de photographies est exposée dans le cadre du festival d’architectures Georges, qui se tient à Rennes jusqu’au 9 octobre.
Samedi 1er octobre, celui qui se présente comme « photographe plasticien » participera à une table ronde à l’Hôtel Pasteur autour du thème houleux des résidences secondaires. ?
La question des résidences secondaires avait largement animé la dernière campagne des élections régionales