Les joueurs iraniens et américains posant mélangés pour la photo lors du match du Mondial en France, le 21 juin 1998, à Lyon. (JEROME PREVOST / CORBIS SPORT / GETTY IMAGES).
Avant que les joueurs gagnent la pelouse, la fédération iranienne de football a taclé dimanche celle des Etats-Unis.
Des "émeutes" encouragées par l'Occident, en particulier par les Etats-Unis, selon l'Iran.
Le match de mardi peut-il être l'occasion pour les joueurs iraniens et américains de dénoncer, par un geste, le sort des femmes en Iran .
Imaginons un instant des joueurs des Etats-Unis qui soutiennent, par exemple, Mahsa Amini et le mouvement en Iran, et pas les joueurs de la sélection iranienne", évoque Farid Vahid, directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean-Jaurès et spécialiste de l'Iran auprès de l'AFP.
Lors du premier match contre l'Angleterre, les joueurs iraniens n'avaient pas chanté l'hymne national avant de timidement l'entonner lors de la deuxième rencontre, face au pays de Galles.
Depuis plusieurs mois, les Américains tentent de négocier avec l'Iran pour revenir dans l'accord, sans pour autant entrevoir une entente.
Après la victoire de la "Team Melli" face au pays de Galles (2-0), vendredi dernier, le Guide suprême Ali Khamenei a déjà exprimé sa satisfaction sur Twitter, expliquant que les joueurs avaient "rendu la nation iranienne heureuse"
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