C’était il y a tout juste cinq ans.En couverture du Figaro Magazine, des étudiants de Sciences Po masqués, qui avaient pris le contrôle des locaux de l’établissement, paradaient derrière une banderole dénonçant «la dictature macronienne».Au terme d’une longue enquête, nous décrivions la dérive de cette institution autrefois si respectée: l’infiltration par les islamistes, les 3,3 millions d’euros consacrés aux programmes sur la théorie du genre, la distribution de foulards aux étudiants pour les sensibiliser à «la stigmatisation des femmes voilées en France»…Au lieu de reconnaître les faits, la direction de Sciences Po avait alors protesté avec véhémence contre notre article, nous accusant de caricaturer la réalité, voire d’affabuler.Le spectacle qu’elle offre depuis plusieurs semaines, avec sa minorité d’étudiants propalestiniens fanatisés, l’apathie des autres élèves et surtout l’incroyable…Le Figaro
L’activisme d’étudiants gauchistes a (presque) toujours existé dans nos facultés, mais il est désormais ratifié, voire organisé dans l’enseignement supérieur.