Nous lisons les effets secondaires liés à la prise d’un médicament, et tout à l’inquiétude d’avoir la malchance d’en souffrir, nous en développons effectivement les symptômes. .
Une étude, citée dans le Smithsonian Magazine américain, a par exemple montré que les patients informés qu’un médicament risquait de provoquer chez eux des problèmes érectiles, en rapportaient effectivement à 47%.
C’est ainsi que l’équipe de Boston, en procédant à un essai randomisé contrôlé, en est arrivée à la conclusion qu’une large partie des symptômes rapportés après une première vaccination étaient liés à la liste des effets secondaires telle qu’on leur avait présenté avant d’être vaccinés.
L’expérience, rapportée dans la revue scientifique JAMA le 18 janvier, a consisté à injecter un placebo à un groupe, et à recueillir les informations d’un autre groupe de taille équivalente (22.000 personnes environ), celui-ci ayant été réellement vacciné.
En comparant les données de deux groupes, l’équipe de chercheurs en a conclu que les trois quarts des effets secondaires rapportés étaient dus à l’effet nocebo.